Pogacar triomphe au Dauphiné : « L'attaque de Vingegaard ? Un bon signe'

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8
Jun
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Le Slovène remporte la première étape après une finale inattendue et explosive déclenchée par son rival danois

Ce qui devait être une étape réservée aux sprinteurs s'est transformé en une bataille palpitante entre les grands noms du cyclisme mondial. La première étape du Critérium du Dauphiné, arrivée à Montluçon après 195 km, a connu un final surprenant : Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) a allumé la mèche à 7 km de l'arrivée sur la Côte de Buffon.

La manœuvre du Danois a déclenché une réaction en chaîne, Tadej Pogačar (UAE Team Emirates-XRG), qui avait déclaré vouloir simplement « survivre » à l'étape, étant prêt à réagir. Un groupe d'élite de cinq coureurs s'est formé avec Pogačar, Vingegaard, Mathieu van der Poel, Remco Evenepoel et Santiago Buitrago.

Pogačar : « J'ai juste suivi les roues »

Pogačar, futur vainqueur, a commenté avec son ironie habituelle : « Je ne me souviens pas d'avoir attaqué. J'ai juste suivi les roues aujourd'hui. » Le Slovène s'est néanmoins réjoui de l'initiative de son rival : « C'est bon signe. Vingegaard est en forme, il veut rouler et prendre du plaisir sur le vélo. »


Des rivaux en grande forme

« Tout le monde était en excellente condition. Van der Poel était super sympa de nous accompagner sur une ascension aussi raide, parmi des grimpeurs purs et durs. C'était un final vraiment intéressant », a ajouté Pogačar, qui a également plaisanté : « Je devrais peut-être avoir un peu peur maintenant, car tout le monde est tellement fort. »


Vers le Tour de France

Cette première confrontation directe entre Pogačar, Vingegaard et Evenepoel depuis la dernière Grande Boucle ouvre des perspectives intéressantes pour juillet. « La pression du Tour est toujours là et elle augmente chaque année », a conclu le Slovène. « Ma saison est parfaite jusqu'à présent. D'un côté, cela soulage la pression, de l'autre, cela l'augmente. Mais même si je ne gagnais pas le Tour, j'aurais quand même fait une excellente saison. Cela me permet peut-être d'être plus détendu. »