Le Tour de France 2026 devrait comporter sept étapes plates sur le papier selon les organisateurs ASO , mais Tim Merlier (Soudal-QuickStep) n'en compte que six après analyse du parcours, sachant que les sprinteurs devront batailler ferme dans les Alpes pour avoir une chance de remporter l'étape finale à Paris.

Merlier, vainqueur de deux étapes du Tour 2025 au terme d'une lutte acharnée avec Jonathan Milan (également double vainqueur et maillot vert), a commenté : « Il faudra serrer les dents jusqu'à la cinquième étape. » Le sprinteur belge faisait ainsi référence au fait que la première opportunité pour les sprinteurs ne se présentera qu'à la cinquième étape, ce qui ne s'était pas produit depuis 2015.

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Le Tour 2026 débutera à Barcelone par un contre-la-montre par équipes, puis s'attaquera aux Pyrénées. Les sprints se concentreront sur les étapes 5 (Lannemezan-Pau), 7 (vers Bordeaux), 8 (vers Bergerac), 11 (arrivée à Nevers) et 12 (Chalon-sur-Saône). Le Tour s'attaquera ensuite aux Vosges et aux Alpes, avec une double finale à l'Alpe d'Huez.

"Une arrivée à l'Alpe d'Huez était largement suffisante pour moi...", a plaisanté amèrement le sprinteur néerlandais Dylan Groenewegen après avoir vu le parcours.

La dernière étape à Paris, traditionnellement prisée des sprinteurs, a également été modifiée pour inclure la montée de Montmartre, qui sera abordée trois fois. L'étape finale se conclura à 15 km de l'arrivée sur les Champs-Élysées, rendant incertaine la possibilité d'un sprint massif.

« J'espère pouvoir un jour sprinter sur les Champs-Élysées , je n'en ai pas encore eu l'occasion », a conclu Merlier. « Mais ce sera très difficile pour nous, les sprinteurs, surtout après les étapes alpines très difficiles. J'aurais aimé que les organisateurs reviennent à l'arrivée classique. »