De Marchi proche de la retraite : « Je n'aime plus ce cyclisme. »

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8
Aug
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Le coureur italien s'apprête à prendre sa retraite du cyclisme professionnel après 15 saisons, critiquant l'agressivité excessive du peloton moderne.

Après 15 saisons dans le cyclisme professionnel, Alessandro De Marchi approche de la fin de sa carrière, avec le Tour de Pologne parmi ses dernières courses. Le Frioulan, qui conclut son aventure avec l'équipe Jayco-AlUla, ne cache pas sa désillusion envers le cyclisme moderne.

Dans une interview accordée pendant la course polonaise, De Marchi a exprimé des sentiments mitigés quant à ses adieux imminents : « Le peloton actuel ne me manquera pas beaucoup. Il a trop changé ; il y a des dynamiques que je n'aime plus. Il y a trop d'agressivité. »

« Quand je repense à mes débuts et à la façon dont j'avais l'habitude d'interpréter les courses, tout est très différent maintenant, et il est presque impossible de s'adapter », a poursuivi le coureur italien. « Plus que le peloton lui-même, ce sont l'ambiance des courses, les acclamations du public, la gourde que l'enfant réclame sur le bord de la route qui me manqueront. C'est le privilège de ceux qui approchent de la fin de leur carrière : réaliser que ce sont les plus belles choses, celles qui restent gravées dans votre mémoire. »

De Marchi a choisi de terminer sa carrière chez lui, en Vénétie, en participant au Giro del Veneto (15 octobre) et à la Veneto Classic (19 octobre). Le coureur, auteur de sept victoires, dont trois étapes à la Vuelta et une au Dauphiné, n'a aucune intention de baisser les bras jusqu'au bout : « Pour un cycliste, il faut toujours espérer gagner, sinon on courrait sans la passion qui nous anime. Je la garderai jusqu'à la dernière course en Vénétie. »

Pour l'avenir, De Marchi envisage un poste de directeur sportif : « L'idée principale est de rester dans le cyclisme et de passer à l'autre côté, à la voiture d'équipe. Le projet doit encore se concrétiser, mais j'ai envie de m'engager dans cette voie. »