Tom Pidcock prend position contre les nouvelles règles techniques que l'UCI entend introduire en 2026, arguant que le cyclisme « doit se concentrer sur les questions vraiment importantes ».

En juin dernier, l'instance dirigeante du cyclisme a annoncé une série de nouvelles réglementations techniques qui incluent des limites de rapport de démultiplication (maximum 54x11), des modifications des règles de largeur du guidon, de nouvelles limites de profondeur des roues et des règles sur les fourches et les haubans.

« Limiter les vitesses rendra tout plus dangereux », a déclaré Pidcock lors d'une interview avec Marca lors de l'Arctic Race of Norway. « Si nous roulons tous à la même vitesse de pointe, nous serons plus proches les uns des autres, et dans les descentes, cela signifie que nous occuperons plus d'espace sur la route. »

Le coureur du Q36.5 a également plaisanté sur les mesures proposées : « Le débat sur la largeur du guidon me semble être une diversion. Si nous continuons ainsi, la prochaine étape sera de restreindre les glucides pour tous les coureurs et de nous mettre en cétose ; ce n'est qu'à ce moment-là que les courses seront plus lentes. »

Les déclarations de Pidcock rejoignent celles de Dan Bigham, responsable de l'ingénierie de l'équipe Red Bull-Bora-Hansgrohe, qui a présenté une étude intitulée « Comment les limites de vitesse rendront le cyclisme moins sûr » lors de la conférence Science and Cycling.

Le Britannique, qui se prépare pour la Vuelta après un bon début de saison avec des victoires au Tour d'Al Ula et un podium aux Strade Bianche, a conclu : « Je peux faire beaucoup de progrès sur la Vuelta ; je me sens renouvelé. Ce serait formidable si je pouvais progresser un peu et retrouver le feeling que j'avais en début de saison. »